dimanche 21 décembre 2014

Les mobilisations poussent la maire de Paris à demander la régularisation de sans-papiers

La meilleure preuve que la lutte paie, loin du découragement et du sentiment d'impuissance : Anne Hidalgo n'est pas une "frondeuse", elle n'est pas à la gauche du PS, ni à la gauche de la gauche.

Si, aujourd'hui, elle demande à Cazeneuve une (petite) opération de régularisation, c'est parce qu'à Paris, les collectifs de sans-papiers et les personnes solidaires s'organisent et mettent la pression, sans se laisser intimider par le racisme ambiant, sans défaitisme. Cette initiative de sa part est également le résultat des mobilisations lycéennes pour leurs camarades. Et c'est un grand début, pas seulement pour les personnes concernées, mais parce que cela fait émerger une parole de gauche, une revendication de gauche, au milieu des revendications racistes et sécuritaires.

Au lieu de céder au découragement, et à l'amertume répétitive sur les "engagements non tenus", prenons en de la graine: les promesses n'engagent que ceux qui les font respecter, le changement, c'est maintenant, si on se mobilise pour que ce soit le cas. Et pas seulement pour la régularisation des sans-papiers, mais pour les droits que nous voulons gagner !

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